Citations du livre "Comment se faire des amis" / "How to Win Friends"

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Jedi Master
Citations du livre "Comment se faire des amis" de Dale Carnegie

Quotes from the book "How to win friends and influence people" from Dale Carnegie

Il rejoint "Conversations cruciales" dans une certaine manière. L'insistance est mise sur la "considération extérieure". L'auteur montre comment mettre son égo de côté pour réussir dans la vie, et en quoi ceux qui réussissent dans tous les domaines font précisément ça.

It reminded me "Crucial Conversations" in a certain way. Emphasis is placed on "external consideration". The author shows how to put our ego aside to succeed in life, and how those who succeed in all areas are doing exactly that.

Pour chaque chapitre, il y a un principe d'énoncé, qui sont les suivants :

1. Ne critiquez pas, ne condamnez pas, ne vous plaignez pas
2. Complimentez honnêtement et sincèrement
3. Motivez souvent pour faire ce que vous proposez
4. Intéressez-vous réellement aux autres
5. Ayez le sourire
6. Rappelez-vous que le nom d'une personne revêt pour elle une grande importance
7. Sachez écouter. Encouragez les autres à parlez d'eux-mêmes.
8. Parlez à votre interlocuteur de ce qui l'intéresse.
9. Faites sentir aux autres leur importance et faites-le sincèrement.
10. Evitez les controverses, seul moyen d'en sortir vainqueur.
11. Respectez les opinions de votre interlocuteur. Ne lui dites jamais qu'il a tort.
12. Si vous avez tort, admettez le promptement et énergétiquement.
13. Commencez de façon amicale.
14. Posez des questions qui font dire oui immédiatement.
15. Laissez votre interlocuteur parler tout à son aise.
16. Accordez à votre interlocuteur le plaisir de croire que l'idée vient de lui.
17. Efforcez-vous sincèrement de voir les choses du point de vue de votre interlocuteur.
18. Accueillez avec sympathie les idées et les désirs des autres.
19. Faites appel aux sentiments élevés.
20. Démontrez spectaculairement vos idées. Frappez la vue et l'imagination.
21. Lancez un défi.
22. Commencez par des éloges sincères.
23. Faites remarquer erreurs ou défauts de manière indirecte.
24. Mentionnez vos erreurs avant de corriger celles des autres.
25. Posez des questions plutôt que de donner des ordres directs.
26. Laissez votre interlocuteur sauver la face.
27. Louez le moindre progrès et louez tout progrès. Faites cela chaleureusement et généreusement.
28. Donnez une belle réputation à mériter.
29. Encouragez. Que l'erreur semble facile à corriger.
30. Rendez les autres heureux de faire ce que vous suggérez.
Pour chaque principe, il y a de nombreux exemples dans le cadre des affaires, des amis, de la famille, etc.

Il y a trois parties :

1/ Trois techniques fondamentales pour influencer les autres
2/ Six moyens de gagner la sympathie des autres
3/ Douze moyens de rallier les autres à votre point de vue
4/ Soyez un leader : neuf moyens de modifier l'attitude des autres sans irriter ni offenser

Même pour ceux qui connaissent un peu l'art de la diplomatie, c'est très utile car ça donne de nombreux exemples pratiques qu'on peut appliquer immédiatement dans des situations courantes.
On remarque aussi à quel point les autres font des erreurs "bêtes" et à quel point ça les désavantage dans tous les rapports de la vie courante.

Even for those who know something about the art of diplomacy, it is very useful because it gives many practical examples that can be applied immediately in everyday situations.
Note also how others make "dumb" mistakes and how it disadvantages them in all the relationships of everyday life.


Un autre résumé du livre : _http://www.des-livres-pour-changer-de-vie.fr/comment-se-faire-des-amis/
Voir aussi le résumé de Conversations Cruciales : _http://www.des-livres-pour-changer-de-vie.fr/crucial-conversations/

Extraits (pagination kindle) :


149 : "Répétez-vous inlassablement : "Mon bonheur, mon succès, ma réputation dépendent en grande partie du talent que je saurai déployer dans les rapports avec mes semblables"."

254 : "Les expériences de Skinner, psychologue de réputation internationale, ont démontré que l'animal dont on récompensait la bonne conduite apprenait beaucoup plus rapidement et retenait mieux que l'animal puni pour son mauvais comportement. Des études plus récentes ont montré qu'il en était de même pour l'être humain car, en critiquant, nous n'obtenons pas de changement durable. Nous nous attirons, au contraire, rancune et amertume."

370 : "Quand vous vous adressez à un homme, rappelez-vous que vous ne parlez pas à un être logique; vous parlez à un être d'émotion, à une créature tout hérissée de préventions, mue par son orgueil et par son amour-propre."

393 : "Les parents sont souvent tentés de critiquer leurs enfants. Vous attendez sans doute que je vous dise : "Ne le faites pas." Je vous dirai plutôt : "*Avant* de les critiquer, lisez des classiques du journalisme américain : Les pères oublient. (un article connu)"

446 : "Il n'est qu'un moyen au monde d'amener une personne à accomplir une certaine action. Y avez-vous jamais songé ? Un seul moyen ! C'est de susciter en elle *le désir* d'accomplir cette action."

460 : "William James disait : "Le principe le plus profond de la nature humaine, c'est la soif d'être apprécié." Il ne parle pas du souhait ou du désir, mais de la "soif" d'être apprécié.
C'est là une soif inextinguible et celui qui peut honnêtement étancher cette soif tient ses semblables entre ses mains"

552 : "."Je considère, disait Schwab, mon pouvoir d'éveiller l'enthousiasme chez les hommes comme mon capital le plus précieux. C'est en encourageant l'individu qu'on révèle et qu'on développe ses meilleurs dons."
"Rien ne tue davantage l'ambition d'une personne que les critiques de ses supérieurs. Je ne réprimande jamais personne. Je crois qu'il vaut mieux stimuler, donner aux êtres un idéal à atteindre. C'est pourquoi je suis toujours prêt à louer et je déteste gronder. Si je trouve une chose bien faite, j'approuve sincèrement et je prodigue des compliments."
Voilà ce que faisait Schwab ! Or, que faisons-nous habituellement ? Exactement le contraire. Quand une chose nous déplaît, nous crions et tempêtons; mais quand nous sommes satisfaits, nous ne disons mot."

602 : "Dans une de ses émissions radiophoniques, Paul Harvey raconte comment il est possible de transformer la vie de quelqu'un simplement en lui témoignant de la considération."

632 : Dans nos relations avec les autres, nous ne devrions jamais oublier que ceux qui nous entourent sont des êtres humains, et qu'ils sont tous avides d'éloges. L'éloge sincère est le miel des relations entre les hommes."

852 : "Pourquoi un tel succès ? Parce qu'au lieu de mentionner ce qu'elle voulait, elle avait préféré mettre l'accent sur ce qu'ils désiraient, eux. Elle avait su présenter les choses de leur point de vue et non du sien."

881 : "Hélas ! le monde est plein d'individus avides et égoïste. C'est pourquoi l'être exceptionnel qui s'efforce de servir autrui généreusement et sans arrière-pensée possède un énorme avantage sur le reste de l'humanité, car il ne rencontre guère de concurrence.
Owen D. Young, l'économiste connu, père du plan Young, disait : "L'homme qui peut se mettre à la place des autres, qui peut comprendre le mécanisme de leurs pensées, n'a pas à s'inquiéter de ce que l'avenir lui réserve."

957 : "Un philosophe a dit que "manifester sa personnalité est pour l'homme une nécessité dominante." Alors, pourquoi ne pas utiliser cette tactique en affaires ? Quand il nous vient une idée brillante, laissons croire à notre client ou à notre collaborateur qu'elle vient de lui. Qu'il la cuise et la mitonne, comme la petite fille préparait sa bouillie. Il la considérera comme sienne, il en sera fier, il l'aimera... et peut-être en réclamera-t-il deux assiettées, lui aussi !"

992 : "La déclaration d'Adler est si importante que je veux l'écrire encore :
- L'individu qui ne s'intéresse pas à ses semblables est celui qui rencontre le plus de difficultés dans l'existence et nuit le plus aux autres."

1072 : "Tous, qui que nous soyons - boucher, ingénieur ou roi sur son trône -, tous, nous aimons ceux qui nous admirent. [...] Pour conquérir l'amitié des gens, ne craignons pas de nous donner de la peine, d'accomplir des choses qui exigent du temps, de la réflexion, des efforts et de l'abnégation."

1144 : Il y a bien longtemps, cent ans avant Jésus Christ, un poète romain, Publilius Syrus, observait : "Nous nous intéressons aux autres quand ils s'intéressent à nous."

1239 : "Vous n'avez pas envie de sourire. Eh bien ! forcez-vous ! Si vous êtes seul, sifflez, fredonnez, chantez. Agissez comme si vous étiez déjà vraiment heureux, et cela tendra à vous *rendre* heureux. Voici comment William James, professeur à Harvard, explique ce processus :
"L'action semble succéder à la pensée, mais, en réalité, l'action et la pensée se produisent simultanément. En menant une action qui est sous le contrôle de la volonté, nous pouvons indirectement gouverner les sentiments qui échappent à son influence."

1404 : Nous devrions nous rendre compte du formidable pouvoir d'un nom. En fait, le nom est l'identité de la personne. C'est ce qui la distingue des autres, lui donne son caractère unique. Les renseignements que nous communiquons ou les requêtes que nous formulons revêtent une importance particulière lorsque nous saluons par son nom celui à qui nous nous adressons."

1443 : Eliot lui-même était passé maître dans l'art d'écouter. Henry James, l'un des plus grands romanciers américains, s'en souvient : 'Ecouter, pour le docteur Eliot, n'était pas simplement observer le silence. C'était une forme d'activité. Assis très droit, parfaitement immobile, les mains croisées sur les genoux, il faisait face à son interlocuteur et semblait écouter avec ses yeux autant qu'avec ses oreilles. Il vous écoutait intensément et réfléchissait à ce que vous aviez à dire au moment où vous l'énonciez... A la fin d'une entrevue, la personne qui lui avait parlé avait le sentiment qu'il avait tout compris."

1558 : "L'homme qui ne parle que de lui-même ne pense qu'à lui-même. Et l'homme qui ne pense qu'à lui-même est irrémédiablement mal élevé.", a dit Nicholas Murray Butler, président de l'université de Columbia. "Il n'a pas d'éducation, quel que soit le degré de son instruction."

1573 : Roosevelt savait, comme tous ceux qui se sont rendus populaires, que, pour trouver le chemin du coeur d'un homme, il faut l'entretenir de ce qu'il chérit le plus.

1568 : "Mais alors, m'écriai-je ,pourquoi n'a-t-il parlé que de cela ?
- Parce que c'est un homme bien élevé, répondit ma tante. Il a vu que tu t'intéressais énormément aux bateaux, et il t'a entretenu de ce qui te plaisait. Il a donc réussi à se rendre agréable."
Et William Lyon Phelps ajoutait : "Je n'ai jamais oublié la remarque de ma tante."

1795 : "Parlez à un homme de lui-même", disait Disraeli, l'un des plus adroits politiciens qui aient jamais gouverné l'Empire britannique, parlez à un homme de lui-même, et il vous écoutera pendant des heures."

1833 : "Nous étions invités [...] Pourquoi vouloir prouver à un homme qu'il a tort ? Est-ce là le moyen de vous rendre sympathique à ses yeux ? Pourquoi ne pas le laisser "sauver la face" ? Il n'avait pas sollicité votre opinion. Pourquoi entamer délibérément une discussion ? Evitez toujours les querelles."
"Evitez toujours les querelles." L'homme qui a prononcé ces paroles est mort maintenant, mais la leçon qu'il m'a donnée porte toujours ses fruits.
Et c'est une leçon dont j'avais terriblement besoin. J'adorais les controverses. Pendant ma jeunesse, je discutais avec mon frère sur tous les sujets possibles et imaginables. Au collège j'étudiais la logique et l'argumentation et ne manquais jamais de participer aux débats contradictoires. [...] Ma conclusion, après ces innombrables expériences, c'est que le meilleur moyen de l'emporter dans une controverse, c'est de *l'éviter*. Fuyez les discussions comme vous fuiriez les serpents à sonnette ou les tremblements de terre."
Neuf fois sur dix, chacun des adversaires se retire du débat, plus que jamais convaincu d'avoir raison.
Ces batailles-là, personne ne les gagne. En effet, si vous perdez... vous perdez ! Et si vous gagnez... vous perdez aussi. Comment cela ? Supposons que vous ayez remporté sur votre adversaire une victoire éclatante, que vous lui ayez prouvé qu'il avait tort. Et après ? Vous vous frottez les mains. Mais lui, que pense-t-il ? Vous lui avez fait sentir son infériorité. Vous avez blessé sont amour-propre, son orgueil. Il est furieux. Et puis, vous le savez,
Homme convaincu malgré lui,
Garde toujours le même avis.

1872 : Le sage Franklin disait :
"A force de batailler et d'argumenter, vous parviendrez peut-être à confondre votre interlocuteur, mais votre victoire sera inutile, car jamais vous n'obtiendrez l'accord sincère de votre adversaire."

1897 : Cet inspecteur incarnait une caractéristique humaine flagrante : il désirait être important. Tant que le contribuable s'opposait à lui, il faisait valoir haut et fort son autorité. Mais quand l'argumentation s'arrêtait et qu'il pouvait exprimer son moi, il se montrait aimable et sympathique.

1952 : Vous pouvez faire comprendre à l'autre qu'il se trompe, par un regard, une intonation, un geste, aussi éloquemment que par des mots. Et si vous lui dites qu'il a tort, croyez-vous ainsi l'amener à penser comme vous ? Non, jamais ! Vous avez frappé un coup direct à son intelligence, à son jugement, à son amour-propre. Cela va l'inciter à riposter, mais cela ne l'amènera surtout pas à modifier son opinion. Vous pourrez bien ensuite lui jeter à la tête toute la logique d'un Platon ou d'un Kant, vous ne changerez pas sa conviction, car vous l'aurez blessé.
Ne commencez jamais en annonçant : "Je vais vous prouver cela... je vais vous démontrer que..." Cela équivaut à dire : "Je suis plus malin que vous. Je vais vous faire changer d'avis." Vous créez une opposition et vous incitez votre interlocuteur à vous combattre avant même d'avoir pu entamer votre exposé."

1986 : Il ne vous arrivera jamais d'ennuis si vous admettez promptement que vous êtes sujet à l'erreur. Cette déclaration préviendra immédiatement toute discussion et incitera votre interlocuteur à se montrer aussi juste, impartial et libéral que vous-mêmes, c'est-à-dire à reconnaître que lui aussi est faillible.

2009 : Il nous arrive de modifier spontanément nos opinions sans effort et sans émotion. Mais, si l'on vient nous affirmer que nous sommes dans l'erreur, mais nous révoltons contre cette accusation et prenons instantanément une attitude défensive. C'est avec légèreté que nous formons nos convictions, mais il suffit qu'on menace de nous les arracher pour que nous nous prenions pour elles d'une passion farouche. Evidemment, ce ne sont pas tant nos idées que notre amour propre que nous craignons de voir en danger... L'adjectif possessif "mon", "ma", est pour chacun le plus important de tous les mots, et tenir compte de cela c'est le commencement de la sagesse. Il possède la même force, qu'il s'agisse de "mon" dîner, "mon" chien, "ma" maison, ou de "mon" père , "mon" pays "mon" Dieu."

2053 : [Franklin] : Je me fis une règle, dit-il, d'éviter toute résistance ouverte aux opinions de mon interlocuteur ainsi que toute affirmation trop positive des miennes. Je m'interdis même l'usage des mots et expressions qui impliquaient une opinion définitive, tels que : "certainement", "indubitablement", etc, que je remplaçais par des locutions plus souples, comme : "Je conçois", "j'imagine", "je comprends", ou "je crois savoir que"... Désormais, quand une personne émettait devant moi un jugement erroné, je savais résister au plaisir de la contredire avec vivacité et lui montrer l'absurdité de sa proposition. Je commençais, au contraire, par lui faire observer qu'en d'autres circonstances son assertion pourrait se trouver juste, mais que dans le cas présent était, me semblait-il , quelque peu différent, etc.
"Bientôt m'apparurent les avantages de cette nouvelle attitude. Mes entretiens avec mes semblables étaient plus agréables. Mes opinions, exprimées avec modestie, étaient acceptée plus promptement et souffraient moins d'opposition. En outre, je me sentais moins mortifié en cas d'erreur; j'amenais aussi plus facilement mes interlocuteurs à abandonner leur point de vue pour adopter le mien lorsqu'il était juste." [....]

2080 : "Je suis parfaitement convaincue maintenant qu'on ne gagne rien à faire ressortir les erreurs des autres. Au contraire, on porte préjudice à la personne à qui l'on prouve sans ambages qu'elle a tort. On ne réussit qu'à la dépouiller de sa dignité et on se rend soi-même importun."

2095 : Je ne révèle ici rien de nouveau. Il y a vingt siècles, Jésus-Christ disait : "Sois prompt à partager l'avis de ton adversaire."
En d'autres termes : ne discutez pas avec votre interlocuteur, qu'il soit votre client, votre conjoint ou votre ennemi. Ne lui montrez pas qu'il se trompe, ne l'irritiez pas, usez au contraire de diplomatie."

2139 : Hâtez-vous de dire de vous-même toutes les choses déplaisantes que l'autre personne allait exprimer. Dites-les avant elle et vous la désarmerez. Il y a quatre-vingt-dix-neuf chances sur cent pour qu'elle adopte alors une attitude généreuse et clémente, et qu'elle ferme les yeux sur vos fautes [...]

2173 : Le premier imbécile venu peut essayer de justifier ses erreurs. Mais l'homme qui reconnaît ses fautes s'élève au-dessus de la masse, il éprouve une joie noble et rare.

2335 : "Il y a bien longtemps, alors que je n'étais encore qu'un enfant courant à travers les bois vers l'école, dans mon Missouri natal, je lus un jour une fable sur le soleil et le vent. Ceux-si se disputaient pour savoir qui était le plus fort. Le vent dit : "Je vais te prouver que c'est moi. Tu vois ce vieillard là-bas ? Je parie que je vais lui faire ôter son manteau plus vite que tu ne pourrais le faire." Sur quoi, le soleil disparut derrière un nuage et le vent se mit à souffler en ouragan. Mais plus il soufflait fort, et plus l'homme serrait se pelisse autour de lui.
Finalement, le vent se lassa et tomba. Alors, le soleil sortit de derrière son nuage et sourit doucement au voyageur. Bientôt celui-ci sentit sa chaleur, s'essuya le front et ôta son manteau. Le soleil fit alors observer au vent que la douceur et la bonté sont toujours plus forts que la violence et la fureur.
Ceux qui ont observé qu'une goutte de miel attrape plus de mouches qu'une pinte de fiel font preuve, jour après jour, de gentillesse et d'amitié".

2370 : Le professeur Overstreet, dans son livre L'art d'influencer la conduite humaine, déclare : "Une réponse négative est un obstacle difficile à surmonter. Quand une personne a dit "non", tout son orgueil exige qu'elle garde une attitude constante, qu'elle continue à dire "non". Comprend-elle plus tard que ce "non" était injustifié ? Tant pis ! Elle ne peut se rétracter : elle doit ménager avant tout son précieux amour-propre. Voilà pourquoi il est extrêmement important de lancer, dès le début, votre interlocuteur dans la bonne direction : celle des acquiescements."
Ces réponses affirmatives entraînent la pensée de votre interlocuteur sur une pente favorable. Le phénomène rappelle le mouvement de la boule de billard : une fois lancée, celle-ci ne peut être déviée de sa route que par une notable résistance, et il faudrait une force bien plus grande pour la rejeter en arrière.
"Quand une personne dit "non" sincèrement, avec conviction, elle fait plus qu'articuler un mot de trois lettres. Tout son organisme -- ses glandes, ses nerfs, ses muscles -- se contracte en une attitude de refus. On observe à un degré généralement faible, mais parfois perceptible, une sorte de rétractation physique. Tout l'être est sur la défensive, tout le système neuromusculaire se met en garde contre le consentement.
Au contraire, quand la personne dit "oui", son organisme prend une attitude réceptive, consentante. [...]"

2416 : Il m'a fallu des années de ma vie, sans parler des milliers de dollars en affaires manquées, pour que je comprenne l'inanité de toute discussion; il est beaucoup plus profitable et beaucoup plus intéressant d'envisager les choses du point de vue de l'autre, et de l'amener à dire : "Oui, oui."

2441 : Tout sa technique, maintenant appelée "méthode socratique", consistait à poser des questions auxquelles son adversaire ne pouvait que répondre affirmativement. L'un après l'autre, il emportait toute une série d'acquiescements. Et ainsi, de question irrésistible en réponse affirmative, il entraînait son interlocuteur vers une conclusion que celui-ci aurait repoussée violemment quelques instants auparavant.

2489 : En général, les hommes qui ont réussi aiment rappeler les difficultés de leurs débuts. Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Il a commencé avec 450 dollars en poche et ... une idée. [...]

2512 : Même nos amis préfèrent nous entretenir de leurs mérites plutôt que de nous écouter vanter les nôtres.
La Rochefoucauld dit : "Si vous voulez vous faire des ennemis, surpassez vos amis; mais si vous voulez vous faire des alliés, laissez vos amis vous surpasser."
En effet, lorsqu'ils nous dominent, nos amis affirment leur importance; dans le cas contraire, ils se sentent inférieurs et, par conséquent, jaloux."

2545 : [...] Mes hommes ont fait avec moi une sorte de pacte moral. [...] tant que, de mon côté, je me conformerai à mes obligations, ils seront, eux, déterminés à accomplir les leurs. Il m'a suffi de les consulter, de les traiter avec considération pour obtenir d'eux ce que je voulais."
Nous n'aimons pas qu'on nous impose quoi que ce soit. Nous aimons mieux agir de notre propre initiative. Il nous est agréable d'être consultés sur nos goûts et nos désirs.

2557 : Laisser à son interlocuteur le plaisir de croire que l'idée vient de lui produit autant d'effets dans la vie familiale que dans les affaires ou la politique.

2591 : Comment le colonel House avait-il acquis un tel empire sur le Président ? Nous le savons par les confidences qu'il fit à l'un de ses amis :
"Quand je voulais convertir le Président à une idée, je la mentionnais négligemment devant lui, la semais comme une graine dans son esprit, mais sans insister, juste pour qu'il pût l'entendre et se l'approprier. C'est par hasard que j'avais appris la valeur de cette stratégie : un jour, à la Maison Blanche, je lui ai suggéré une action qu'il avait paru désapprouver sur le moment... Or, quelques jours plus tard, pendant le diner, quelle ne fut pas ma stupéfaction de l'entendre énoncer ma proposition comme si elle avait été de son cru ! "

2622 : Souvenez-vous de ceci : même si votre voisin est complètement dans l'erreur, il ne croit pas se tromper. Ne le condamnez pas; le premier sot venu peut condamner. Essayez plutôt de le comprendre. C'est là le fait des êtres sages, tolérants et peut-être même exceptionnels.
Pour penser et pour agir comme il le fait, votre voisin a une raison. Découvre ce motif caché et vous connaîtrez le secret de ses actes et probablement de sa personnalité.
Efforcez-vous de vous mettre à sa place, Dites-vous : "Quels sentiments éprouverais-je si j'étais "dans ses souliers" ? Ainsi vous épargnerez votre temps et vos nerfs; en outre, vous vous perfectionnerez considérablement dans l'art de mener les hommes."

2677 : Cette remarque est si importante que je veux la répéter : "J'aimerais mieux passer deux heures à arpenter le trottoir devant le bureau d'un client que d'entrer chez lui sans avoir une idée parfaitement nette de ce que je vais lui dire et de ce que, d'après mes prévisions, il me répondra vraisemblablement."
Si la lecture de ce livre ne vous apporte qu'une chose : une aptitude croissante à considérer en toutes circonstances *le point de vue d'autrui* autant que le vôtre, oui, même si cet ouvrage ne vous apporte que cela, il constituera déjà l'une des étapes les plus significatives de votre carrière.

2693 : N'aimeriez vous pas connaître une phrase magique grâce à laquelle vous éviteriez les querelles, dissiperiez les rancunes, stimuleriez les bonnes volontés et inciteriez votre auditeur à vous écouter attentivement ?
Oui ? Fort bien... Cette phrase, la voici : "Je comprendre très bien votre attitude, si j'étais vous j'aurais probablement la même."

2703 : Ne tirez aucune vanité d'être tel que vous êtes. Les gens qui viennent à vous irrités, bornés, discutailleurs, ne sont pas à blâmer pour ce qu'ils sont. Plaignez-les. Accordez-leur votre sympathie. Dites-vous : "Si Dieu l'avait voulu, je serais cette personne-là ! "
Les trois quarts des gens que vous rencontrerez ont cruellement soif de sympathie, de compréhension. Contentez-les et ils vous adoreront.

2763 : "Je comprends ce que tu ressens, je sais que ce ne sera pas facile, mais tu seras récompensée [...]"

2786 : Tous, nous avons besoin de sympathie. L'enfant s'empresse d'exhiber sa coupure ou sa bosse, ou même se cogne lui-même pour se faire plaindre et cajoler. Les adultes décrivent longuement leurs accidents, leurs maladies et les détails de leurs opérations chirurgicales. Que ses malheurs soient vrais ou imaginaires, l'homme se complaît dans la pitié de soi-même.

2797 : Pierpont Morgan observait que l'individu a généralement deux raisons d'agir : une "qui fait bien" et la vraie. La seconde lui est bien connue, évidemment, mais, idéaliste dans l'âme, il préfère mettre en avant ses motivations honorables. Donc, pour influencer les autres, faisons appel à ce qu'ils ont de plus noble."

2955 : Charles Schwab [disait] : Pour obtenir des résultats, stimulez la compétition, non par l'appât du gain, mais par une émulation plus noble, le désir de mieux faire, de surpasser les autres et de se surpasser."

3107 : "Il se peut que Johnny se sente encouragé jusqu'à ce qu'il entende le mot "mais". Il peut alors douter de la sincérité du compliment. Ce dernier n'est là que pour mieux introduire la critique. L'éloge perdant sa crédibilité, il est fort probable que nous ne changerons rien à l'attitude de Johnny envers ses études.
En revanche, en remplaçant "mais" par "et", nous pourrions réussir à la modifier. "Nous sommes vraiment fiers de toi, Johnny, tes notes ce trimestre sont bien meilleures et, en poursuivant tes efforts, tu pourras relever aussi le niveau de tes résultats en algèbre."
Là, Johnny ne peut plus douter de la sincérité de l'éloge car ce dernier ne mène à aucune critique [...]

3141 : Faites remarquer erreurs ou défauts de manière indirecte.

3209 : Si quelques phrases, d'éloges pour l'un, d'humilité pour l'autre, avaient suffi à transformer en ami fidèle un Kaiser altier et insulté, imaginez ce que pareille tactique fera pour vous et moi. Convenablement dosées et appliquées, la modestie et l'admiration vous permettront d'accomplir des prodiges dans notre vie.
En reconnaissant nos propres erreurs (même si nous ne les avons pas corrigées) nous pouvons aider les autres à modifier leur comportement.

3263 : "Sauver la face ! "Voilà ce qui compte pour les humains. Voilà ce qui est vital ! Pourquoi combien d'entre nous y songent, quand il s'agit des autres ? Nous piétinons la sensibilité de nos semblables, nous imposons nos volontés, accusons, menaçons; nous réprimandons devant témoins nos enfants ou nos employés, sans songer une minute aux réactions que nous provoquerons. Il en faudrait si peu, pourtant, un instant de réflexion, quelques bonnes paroles, un effort sincère pour nous oublier et comprendre les autres, il en faudrait si peu pour adoucir les coups que nous sommes obligés de porter.

3308 : Antoine de Saint-Exupéry a écrit : "Je n'ai pas le droit de dire ou de faire quelque chose qui diminue un homme à ses propres yeux. Ce qui compte, ce n'est pas ce que je pense de lui, mais ce que lui pense de lui-même. Blesser un homme dans sa dignité est un crime."

3367 : "Ma femme et moi étions résolument décidés à essayer de les complimenter plutôt que de les critiquer. Ce ne fut pas facile car nous ne voyions que ce qu'ils faisaient de mal. Il nous fut même difficile de trouver quelque chose à complimenter dans leur comportement. Nous y parvînmes et, les deux premiers jours, ils cessèrent de faire ce qui nous contrariait le plus. Puis, petit à petit, d'autres défauts disparurent. Ils commencèrent à tirer profit des compliments que nous leur faisions. Ils se mirent même à réparer leurs erreurs. Nous n'en croyions pas nos yeux. Bien sûr, ce ne fut pas permanent, mais, une fois les choses stabilisées, leur comportement devint tout de même meilleur. Il ne fut plus nécessaire de réagir comme nous le faisions auparavant. Les enfants agissaient plutôt bien." Voilà le résultat que vous pouvez obtenir en louant le moindre progrès chez vos enfants plutôt qu'en condamnant les erreurs.

3377 : Tout le monde aime être félicité, mais le compliment n'est apprécié que s'il repose sur des faits précis. Il est alors ressenti comme sincère [...]

3416 : En somme, si vous désirez développer une certaine qualité chez un individu, agissez comme si cette qualité était déjà un de ses traits dominants. Shakespeare disait : "Si une vertu vous fait défaut, feignez de la posséder." Feignez, vous aussi, de croire à l'existence de telle ou telle vertu chez la personne que vous voulez perfectionner. Affirmez ouvertement votre confiance en elle. Donnez-lui une belle réputation à justifier, et elle fera des efforts prodigieux pour éviter de démériter à vos yeux.

Dans son livre : Souvenirs : Ma vie avec Maeterlinck, Georgette Leblanc [elle a aussi écrit "La machine à courage", sur Gurdjieff] rapporte la transformation étonnante d'une humble Cendrillon en Belgique. [.....] [Note : je n'ai pas trouvé ce livre sous ce titre, par contre on trouve : Souvenirs: 1895-1918 où elle parle de Maeterlinck.

3428 : Georgette Leblanc avait donné à Marie la Plongeuse une réputation à mériter, et cette réputation avait fait d'elle une autre femme.

3485 : Dites à votre enfant, à votre conjoint ou à votre collaborateur qu'il est stupide, qu'il n'a aucune disposition pour tel travail ou tel jeu, qu'il le fait mal, qu'il n'y entend rien, et vous détruisez en lui tout désir de se perfectionner. Mais essayez la méthode opposée : dispensez généreusement les encouragements ; arrangez-vous pour que la tâche à accomplir semble facile; montrez à celui que vous voulez stimuler que vous avez confiance en ses capacités, dites-lui qu'il possède un talent qu'il ne soupçonne pas... et il s'exercera jusqu'au petit jour s'il le faut.

3552 : Faites en sorte que les autres soient heureux de faire ce que vous suggérez.

3586 : Pour modifier une attitude ou un comportement, il est utile de garder en mémoire les points suivants :

1. Soyez sincère. Ne faites pas de fausses promesses. Oubliez votre propre intérêt et concentrez-vous sur l'intérêt de votre interlocuteur.
2. Sachez exactement ce que vous voulez que votre interlocuteur fasse.
3. Mettez-vous à la place de votre interlocuteur. Demandez-vous ce qu'il veut réellement.
4. Considérez les avantages que votre interlocuteur peut retirer en accomplissant ce que vous lui proposez.
5. Faites que ces avantages soient en accord avec les désirs de votre interlocuteur.
6. Quand vous faites votre proposition, formulez-la de telle manière que votre interlocuteur comprenne qu'il va en retirer un avantage personnel.
 
J'ai lu se genre de livres dans ma jeunesse mais pour moi c'est tout simplement de la manipulation à notre avantage...
Le meilleur ami que l'on puisse avoir c'est nous même, à nous d'aller à sa rencontre...

I read is kind of books in my youth but for me it is simply manipulation to our advantage ...
The best friend one can have is ourselves, for us to go to meet ...
 
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